Histoire de la Légion Prétorienne contemporaine

Pour autant que le sachent les personnages, la Terre des Prétoriens est menacée par trois civilisation (?) extra-terrestres: l'Empire de Kot'an (belliciste), la Neurocratie Sirulienne (insidieuse), et les mystérieux Xylons. Mais là n'est pas la seule différence d'avec notre Terre réelle.

Sur celle des Prétoriens, les premiers superhéros, héritiers des héros costumés des années vingt et trente, sont apparus avec la seconde guerre mondiale, mais leurs actions se limitaient encore au sol de leur planète mère. Dans les années cinquante, le britannique Charles de Lindt mis sur pieds un réseau de correspondants, tous dotés de pouvoirs paranormaux mais tous optant prudemment pour le choix d'une activité underground. Ce réseau, baptisé Hécate, rassembla patiemment les contacts et les moyens politiques et financiers nécessaires à la création d'une nouvelle Légion Prétorienne.

Dans les années 80, les Guerriers de Kot'an et la Xylons - alors en conflit - parvinrent à un cessez-le feu qui leur permis de se tourner vers le reste du système solaire et vers la Terre en particulier. Les premières attaques des premier furent repoussées par les actions désordonnées des superhéros de l'époque, mais la Terre fut suffisamment alarmé pour que le Réseau Hécate juge l'heure venue de mettre en branle ses plans soigneusement préparés. Profitant d'un certain nombre de contact au sein des gouvernements de la Terre, le Réseau Hécate suggéra la création d'une "armée" terrienne capable de lutter contre la menace extra-terrestre qui se profilait d'autant plus que les Neurocrates Siruliens, pour une raison inexpliquée, étaient maintenant rentrés franchement dans la partie. Etant donné l'énorme avance technologique dont disposait les envahisseurs, le seul choix de la Terre était de faire appel à ses propres ressources paranormales, en l'occurrence, ses propres superhéros.

Lorsque Charles de Lindt se présenta à la tribune des Nations Unies pour annoncer qu'une centaine de personnes dotés de superpouvoirs avaient acceptés de travailler sous son commandement à la lutte contre les extra-terrestres, il fut cependant accueilli avec plus de compréhension et de sourires navrés que par un franc soutien. Chaque nation prétendait alors gérer son propre stock de ce que l'on commença alors à appeler parahumains (suivant la suggestion du Professeur Caloun, de Harvard, féru de "political correctness").

Néanmoins, deux mois plus tard, l'organisation préparée depuis longtemps par le Réseau Hécate dut intervenir contre la volonté des Etats pour mettre fin à une invasion massive de l'Australie par les Guerriers de Kot'an. Les parahumains de cette nouvelle Légion Prétorienne purent monter l'efficacité de leurs méthodes et la puissance qu'ils représentaient même s'ils durent pleurer la mort de quatre des leurs et que bon nombre nécessitèrent des soins d'urgence. L'invasion fut repoussée en deux jours, et Charles de Lindt eut beau jeu de faire valoir devant toutes les télévision du monde que si on avait bien voulu l'écouter…

Devant leurs opinions publiques terrifiés par la menace, les Etats se firent forcer la main et durent accepter les grandes lignes des propositions de De Lindt. La Légion Prétorienne fut créée comme une organisation internationale interétatique disposant d'une vaste liberté d'appréciation. Elle passait donc en théorie sous le contrôle des Etats mais De Lindt avait put conserver la structure qu'il avait mis en place, y compris les références romaines qui lui tenait à cœur.

Dans les années qui suivirent, la Légion Prétorienne repoussa régulièrement les envahisseurs, alors même que ses rangs grossissaient formidablement jusqu'à atteindre plus de 800 parahumains. Il faut reconnaître que bien des superdoués refusèrent de se joindre à la Légion du fait des obligation quasi militaire que celle-ci impose… mais comme le dit le Prolégat de Londt: "c'est une guerre que nous devons mener".

Au début des années 90, la Terre ne semblait plus sous la menace constante d'une invasion, en tout cas, pas d'une invasion que la Légion ne pouvait repousser. Les Etats entreprirent alors de créer le Groupe de Liaison, d'Action Internationale et de Vigilance Extra-terrestre, ou GLAIVE, afin de seconder la Légion (et accessoirement de la contrôler). Refusant de s'inféoder au cadre stricte de la Légion, mais n'étant pas rebuté par l'idée de combattre les extra-terrestres, de nombreux groupes de superdoués établirent des liens à travers le monde et fondèrent une pseudo organisation sous le nom de Constellation. Enfin, la Légion Prétorienne dut se préoccuper de maintien de l'ordre alors même que, ayant drainé tant de parahumains dans ses rangs, elle avait laissé la Terre en but à ses propres menaces paranormales, constituées par tous les parahumains qui s'était tournés vers le crime. Pour répondre au GLAIVE, elle créa la Légion des Vigiles.

Aujourd'hui, nous sommes en 2004. La vie à repris depuis plus de dix ans son court (presque) normal et une bonne part des terriens vit au jour le jour sans se soucier des menaces qui pèsent sur la Terre. La Légion Prétorienne joue son rôle de gardien avec efficacité et offre à la Terre de pouvoir oublier la menace permanent qu'elle côtoie. Certains accords ont put êtres passés avec les Neurocrates, l'Empire de Kot'an, ou même les Xylons, permettant entre autres à la Terre de poursuivre ses recherches spatiales.

Certains terriens n'ont pas pour autant oublié qu'ils souhaiteraient s'enrichir par tous les moyens, voire les plus illégaux; d'autres souhaiteraient profiter de la situation pour prendre le contrôle de la planète, comme le veux Achéron; d'autres, enfin sont prés à trahir leur propre monde, sans pouvoir même supposer quelles peuvent en êtres les conséquences. C'est là le quotidien de tous les Prétoriens.

Cette histoire de la Legion Prétorienne n'est évidemment pas complète. Elle n'est en quelque sorte que la version officielle. Néanmoins, votre serviteur n'est pas sans ignorer que ses joueurs aussi ont accès à Internet, et il serait dommage de gâcher les parties à venir.

Si vous souhaitez en savoir un peu plus contactez-moi par email (jerochen@worldonline.fr).

Jérôme Chenu

Dernière Mise à jour: lundi, 02 avril 2001 14:28

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